L’arrivée d’un enfant est une source de bonheur et de joie. Trop souvent oublié à la suite de
l’accouchement certaines femmes subissent un baby-blues, ou bien une dépression post-partum.
Le déclencheur de cet état psychologique est parfois lié à l’organe de transfert entre la mère et l’enfant : le placenta. Chez certaines, le transfert se fait difficilement. L’accouchée traverse une phase de caprice et de tristesse, à ce moment-là, de manière invisible ou presque, se produit le « passage », c’est-à-dire ce transfert d’Originaire qui contrarie les structures psychique et intellectuelle de la femme et peut la mettre momentanément à mal. C’est-à-dire qu’après l’accouchement du bébé, doit se produire l’accouchement de la mère elle-même. Il y’ a une naissance de la mère. La perte de cet objet d’attachement marque le non-retour vers le passé. La mère est endeuillée d’un membre fantôme, elle va devoir tenter de réorganiser son psychique. Lacan dit : « le deuil du placenta, la cicatrice est lié au premier objet perdu ».
Le placenta est un organe autonome et transitoire qui régit les fonctions vitales de l’embryon et permet son développement. Appelé organe déchet dans le monde hospitalier, ce projet cherche à donner une importance à cet organe.
Les représentations autour du placenta sont ambiguës, car elles présentent les mystères et les paradoxes de l’existence. Ces illustrations informent sur les particularités et du fonctionnement du placenta, un organe peut connu des futures mères.
01 / 02 / 03 — Ces gravures représentent le tissu maternel de l’endomètre, un tissu foetal issu du trophoblaste.
( gravure, papier de soie, calque)
04 / 05 / 06 / 07 — Ces gravures représentent l’empreinte du placenta, la mémoire du placenta qui a vécu pendant neuf mois.
08 — Illustration informant sur les particularités du développement du placenta. ( gravure, papier, broderie)